R comme... Raudière
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- Écrit par Thierry Péronnet
- Catégorie : Challenge 2019
Dans le droit coutumier du Poitou il est dit que « la terre rend noble », cela veut dire que le possesseur d’une terre noble est considéré comme noble, par terre noble on entend « fief, maison ou métairie noble ». Mais cela n’est pas pour autant automatique, la pression de la société, des autres familles nobles restreint ce droit. Etre très riche et très influent aidait malgré tout et certaines familles devenaient nobles par ce biais, suite à l’achat d’une terre noble, ce qui était déjà très onéreux en soi même. Cela a donné des écuyers que l’on retrouve dans les actes avec l’appellation d’écuyer sieur suivi du nom du fief, parfois on retrouve écuyer seigneur, ou simplement sieur ou seigneur du lieu. Dans la plupart des cas leurs signatures se limitent au nom patronymique sans le nom du fief, sans la particule « de », si plusieurs personnes de la même famille signent alors il arrive parfois qu’ils se différencient en indiquant leur fief. Considérer que son nom suivi du nom de sa terre est le patronyme complet, c’est une habitude récente.
Q comme... Querquis
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- Écrit par Brillanceau François
- Catégorie : Challenge 2019
Querquis Abel Henri, mourut le 3 juin 1917 "tué à l'ennemi" au cours de la première boucherie du 20ème siècle à Verdun à l'âge de 23 ans. Il avait été mobilisé à 20 ans à peine et envoyé sur le front 5 mois seulement après son incorporation, une période que l'on doute pouvoir qualifier de préparation, tellement cette guerre ne ressembla à rien. Malgré tout, le jeune vendéen du bocage fit le job pendant ces deux années et demie d'enfer des tranchées avec ces camarades du 6ème régiment d'infanterie. "Excellent soldat qui s'est toujours fait remarquer par son attitude et sa bravoure", il avait survécu à une blessure par éclat d'obus en mai 1916 à Douaumont, au pire de Verdun.
P comme... Palais de justice
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- Écrit par Thierry Péronnet
- Catégorie : Challenge 2019
Après des millénaires cette année 2019 le tribunal de Poitiers a quitté l’ancien palais de justice pour s’installer à la cité des Feuillants. La tour Maubergeon fait partie de l’ancien palais, celui des ducs de Berry, construit sur l’antique lieu où la justice s’exerçait, d’abord en plein air sous un chêne, au point culminant du « plateau », de l’oppidum gaulois, puis au sein du « palais de justice ». Peut-on regretter que ce lieu historique n’ait plus de rapport avec la justice ? Probablement mais là n’est pas le but poursuivi dans cet article. Cette tour telle qu’elle nous apparait actuellement n’avait pas cet aspect avant 1850, elle était ceinte de petites maisons et boutiques surmontées d’une chambre à l’étage et d’un grenier et qui dépendaient de la paroisse de Notre-Dame-la-Petite dont l’église se situait juste à côté du palais en haut de la rue de la Cathédrale. C’était une paroisse de notables, des apothicaires, des imprimeurs, des docteurs en médecine, des orfèvres, mais aussi de petits artisans, des cordonniers, des chaussetiers et autres. En raison de modernisation de la ville de Poitiers, des plans ont été dessinés vers 1850 en vue du dégagement de la tour, les petites maisons seront démolies durant la deuxième moitié du 19ème siècle, les travaux se finissant en 1902.
O comme... Opposition
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- Écrit par Jacques Arlaud
- Catégorie : Challenge 2019
François 1er, par l’ordonnance de Villers-Cotterêts en 1539, remplace le latin par le français dans les jugements, les actes notariés et institue les registres paroissiaux tenus par les curés des paroisses qui devaient enregistrer les baptêmes et les sépultures. L’obligation est étendue, en 1579, à l’enregistrement des mariages. Mais le travail ne fut pas fait sérieusement et c’est, à partir de 1600, que les registres BMS deviennent fiables.
Les oppositions au mariage ont été, du 12ème au 16ème siècle, l’objet de discussions au sein de l’église. Ces mariages pouvaient être interdits ou autorisés par dispense ecclésiastique moyennant finance.
Etaient interdits les mariages :
- Obtenus sous la contrainte.
- Comportant l’impuberté de l’un des époux (avant 14 ans, pour le garçon et avant 12 ans, pour la fille).
- Lorsque l’impuissance du mari était connue.
- Lorsque le mariage antérieur de l’un des futurs conjoints n’est pas rompu.
- Avec une religion autre que la religion catholique.
N comme... Naufrage
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- Écrit par LEBEAULT Lucile
- Catégorie : Challenge 2019
Naufrage en mer de Chine de la corvette Le Monge le 4.11.1868 suite à un cyclone.
Là-bas les cyclones sont appelés des typhons qui naissent dans les eaux tropicales du Pacifique et ravagent régulièrement les côtes asiatiques du Japon à l’Indonésie.
C’est ainsi que la corvette Le Monge sombra sous des trombes d’eau dans une mer houlée par de grands vents.
Le Monge est le premier de quatre avisos de première classe (renommés plus tard éclaireurs d’escadre et croiseurs de 3e classe) dont le dessin est basé sur la corvette de 2e classe Chaptal.
Sorti des chantiers de Brest mis sur cale le 10/07/1857, lancement le 19/03/1859 et mis en service le 16/04/1859. Dimensions 64.50x10.4x4.13m
Les 160 membres de l’équipage sont officiellement déclarés avoir péri dans les mers de Chine en 1872, ce qu’on peut lire sur un acte de décès – AD79-Rom- D- 1863-1882 vue 123 - voir
original en fin de l’article
M comme... Météo sur la Trimouille
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- Catégorie : Challenge 2019
De tous temps la météo causa des difficultés aux populations, certains curés commentaient, parfois brièvement, ces périodes difficiles dans leurs registres, comme ci-dessous sur la Trimouille.
1713
le 27 février 1713, la bénédiction nuptiale a esté donnée en la chapelle des Religieuses de la Trimouille à cause des grandes eaux...
L comme... Les Boiceau
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- Écrit par Thierry Péronnet
- Catégorie : Challenge 2019
Au tout début du 16ème siècle, deux soeurs BOICEAU prénommées toutes les deux Jehanne sont les épouses de deux imprimeurs libraires à Poitiers (86), la première a pour époux Jehan DEMARNEF dit « de Liège », dont la boutique à Poitiers est à l’enseigne du « Pélican », la seconde a pour époux Jacques BOUCHET. Ce dernier a un frère Guillaume aussi imprimeur libraire. Les beaux-frères sont souvent associés dans des publications, ils ont eu une abondante production (cf. image ci-dessus). Dans un inventaire de 1688, parmi les titres, un acte permet de connaitre les parents des filles BOICEAU et le nom d’une autre soeur, c’est le partage entre Jacques BOUCHET et Jeanne BOICEAU sa femme, Pierre CHERPENTIER procureur et Perrine BOICEAU sa femme, Nicolas PELLETIER et Jeanne BOICEAU sa femme, pour une maison venant de feus François BOICEAU et Anthoinette CUEURDELION sa femme les aïeuls de feu Anguibert DEMARNEF, sise paroisse de Notre-Dame-la-Petite à Poitiers (86). L’acte est daté du 19-10-1542, il est passé devant M° Brunet & Chasteigner notaires royaux à Poitiers. Anguibert DEMARNEF c’est le fils de Jehan DEMARNEF son père et de Jehanne BOICEAU sa mère qui est remariée audit Nicolas PELLETIER un autre imprimeur libraire. On ne connait pas d’enfant né du couple CHERPENTIER x BOICEAU, mais pour les deux autres couples des personnes actuelles peuvent se prévaloir de les avoir dans leur ascendance. François BOICEAU et Anthoinette COEURDELYON sa femme sont nés vers 1440.