Extraits des Affiches du Poitou

Carrière de marbre

M. le Marquis de Cerzé, Seigneur du Château de la Bonardelliere, en la Paroisse de Saint Pierre d'Exideuil, près Civray, vient de découvrir dans sa terre, une carriere de marbre, que l'on assure pouvoir être comparé au plus beau marbre de Grece & d'Italie. Nous n'avons point encore d'autres renseignements sur cette découverte précieuse, que nous nous empressons d'annoncer. On se souvient des mines d'antimoine & d'ochre, trouvées depuis peu dans le Ba-Poitou. Ainsi la Providence, toujours bienfaisante, nous offre de temps en temps de nouvelles richesses ; il n'est question que de creuser la terre.

Affiches du Poitou, n° 16, du 22 avril 1773, page 62
Commentaire : Techniquement, il ne peut pas s'agir de marbre, qui est une roche métamorphique. On doit avoir à faire à un calcaire très fin et très dur, du Jurassique.

L'Or d'Iteuil

Le bruit se répand depuis quelques jours qu'un Paysan du Village d'Iteuil, près cette ville, a trouvé, en creusant la terre, une quantité assez considérable de pieces d'or, que l'on dit être des Médailles Romaines. Nous allons tâcher de nous procurer la vue de quelques-unes de ces pieces, afin d'en parler, s'il est possible, avec plus de détail.
Affiches du Poitou, n° 16, du 22 avril 1773, page 62

Le Cafard (1ère partie)

Lettre à M. Jouyneau Desloges
Il y a long-temps, M., que je m'étois chargé de consulter, par le moyen de vos Feuilles, les gens instruits de tous les préservatifs contre les insectes qui assiègent nos demeures. Un Gentilhomme des environs de Loudin éprouve depuis plusieurs années une espece de fléau, dont je ne crois pas que persone ait eu connoissance jusqu'à lui. Une sorte de Grillon ou Barbot, long d'environ un pouce, grôs comme un hanneton, d'un brun rouge, ayant en avant des especes de cornes ou antennes, & par le derriere, la forme de l'animal connu sous le nom de Perce-oreille, parut dans sa cuisine il y a environ 4 ans, y mangea du pain, de la viande, & tout le comestible qui restoit dans les armoires. Toutes les précautions pour en chasser cet animal fécond & destructeur, ont été inutiles ; il s'y est multiplié par milliers. Ils ne paroissent jamais le jour, ni en présence des domestiques ; on ne peut découvrir leur retraite, quelques recherches que l'on fasse ; ils marchent fort vite, & disparoissent aussi tôt qu'on entre avec de la lumiere ; on en a beaucoup pris au moyen de graisse laissée dans des pots dont le fond étoit plein d'eau ; mais le nombre en est toujours excessif. Ces animaux laissent sur ce qu'ils touchent, un odeur infecte, & telle à peu près que celle du cuivre jaûne, ou plutôt du mauvais argent qui n'a pas servi & n'a pas été nétoyé depuis long-temps. Ils sont beaucoup plus communs & par conséquent beaucoup plus incommodes l'hiver que l'été ; ce qui prouve bien que c'est autant la clarté que la présence des hommes qui les éloigne. On a crépi tous les endroits où ils se sont montrés ; le nombre n'en a pas diminué. Je prie les persones qui auront quelque connoissance de cet animal & de ses ravages, de m'en faire part dans votre Feuille. Je n'ai vu persone qui en sût le nom ni l'histoire naturele. La mauvaise odeur qu'il laisse, l'a fait appeler dans a maison qu'il désole, Barbot punais. (A Poitiers, 13 Janvier, par un Aboné.)
Affiches du Poitou, n° 6, du 5 Février 1778, page 22

Le Cafard (2ème partie)

Réponse à la question concernant un insecte, proposé dans l'Aff. du 5 Février 1778.
On demandoit dans notre Feuille du 5 Février dernier, N° 6, les moyens de détruire un insecte d'espece inconnue qui incommode depuis plusieurs années l'habitation d'un Gentilhomme des environs de Loudun. La Gazette d'Agriculture, du 21 du même mois, N° 15, pour répandre cette question & attirer par là d'autant plus aisément une réponse satisfaisante, copia cet article, qui en effet a fait adresser au Rédacteur de cette Feuille une lettre datée de Landerneau, & signée Mazurie l'aîné, que nous allons copier à notre tour : elle est dans son N° 27, du 4 de ce mois d'Avril.
« A la description que vous donnez de cet insecte, je reconois l'animal que nous nommons Cancrelas ; j'en ai beaucoup eu chez moi. Les chats avoient commencé à en diminuer le nombre ; & un coq maladif, élevé dans ma cuisine, y a si bien pris goût qu'il les a tous mangés ; nous n'en voyons plus. Cet insecte nous est venu des Indes dans des caisses de marchandises. Plusieurs maisons en sont empoisonées ; il pullule beaucoup ; ma cuisine & la boulangerie en étoient remplies tous les soirs. On en avoit brûlé tant qu'on avoit pu ; mais leur nombre ne sembloit pas diminuer jusqu'à ce qu'un chat ayant suivi la domestique, qui tous les soirs leur donnoit la chasse, s'avisa d'en manger quelques-uns & continué jusqu'à ce que mon coq valétudinaire lui disputa sa part de cette nouriture dégoûtante, qui n'a cependant nui ni au chat ni au coq. Voilà tout ce que je sais de ce vilain insecte : je souhaite que le Gentilhomme d'auprès de Loudun, ait parmi ses chats ou sa volaille quelques individus qui, prenant goût à ces Cancrelas, l'en débarassent ».
Nous avons reçu aussi dans le même temps, d'un Académicien de la Rochelle, une lettre sur la même question. Il a reconu le même insecte, & il indique un autre moyen de le détruire. Cette lettre, qui complétera les éclaircissements demandés, est de M. Croiser, Avocat au Parlement, Juge du Point d'Honeur au Gouvernement de la Rochelle. Il nous l'a adressée de cette Ville, le 2 de ce mois : on va la lire.
« L'insecte puant et vorace dont il est question dans votre feuille du 5 Février, n'est que trop connu ici & dans presque tous les Ports de France. On le nomme Raver ou Rat-vair, au lieu de Ravet son vrai nom, que l'on trouve dans presque tous les Dictionaires, notament dans le petit Manuel Lexique qui est entre les mains de tout le monde, & mieux encore dans l'Encyclopédie, qui en donne l'Histoire Naturele sous son nom de Ravet, en Frane & dans les Colonies de l'Amérique, d'où il nous vient dans les caisses de marchandises, & sous celui de Kakerlas, dans l'Inde d'où je sait d'ailleurs qu'il est originaire & s'y nomme Cancrela ou Kankrela. L'opinion commune est qu'il a été porté de l'Inde en Amérique, & même à la côte d'Afrique, comme il est venu de l'Amérique chez nous où il est moins grôs que dans son premier pays natal. Cet insecte des pays chauds, périt ici dans un rude hiver, à moins qu'il ne se soit glissé & niché dans les cuisine, ou dans la boutique & sur les fours des Boulangers. Je crois que le meilleur moyen de le détruire seroit une de ces souricieres en treillis sphérique, dont le fil d'archal se termine en descente dans son milieu en forme de trou rond. On pouroit l'attirer auprès de cette souriciere par du massepain qu'il aime beaucoup. Il s'en prendroit ainsi plusieurs à la fois, qu'on détruiroit & successivement toute la famille, sur-tout en faisant au treillis assez épais pour les contenir, une petite porte que l'on ouvriroit à volonté pour les faire sortir & les écraser ou les noyer. Cette Notice peut suffire au Gentilhomme des environs de Loudun qui en est incommodé. Elle servira aussi dans vos Feuilles à faire perdre en Poitou le nom de Barbot punais, à un insecte connu dans les livres & dans tous les ports sous les noms que les Naturalistes lui ont donné. »
(Voy. Aussi ce qu'en dit M. Valmont de Bomare, dans son Dict. d'Hist. Nat. aux mots, Blatte, Kakerlaque & Ravet.)
Affiches du Poitou, n° 17, du 23 Avril 1778, page 78
Définition du Ravet, dans l'Encyclopédie de Diderot et d'Alembert :
S. m. insecte des pays chauds de l'Amérique, il est de la grosseur & à-peu-près de la figure & de la couleur des hannetons, mais plus écrasé, plat, mollasse, dégoûtant, exhalant une mauvaise odeur. La femelle du ravet étant féconde, pond & dépose sur tout ce qu'elle rencontre une espece d'oeuf de couleur brune, gros comme une petite feve, un peu applati, & s'ouvrant par le côté en deux parties, l'intérieur de cet oeuf est partagé transversalement par des petites logettes, renfermant une substance gluante dans laquelle se forment les embryons, qui, lorsqu'ils ont acquis des forces suffisantes, ouvrent l'oeuf & s'échappent avec une extrême vivacité. Les ravets étant parvenus à leur grosseur parfaite changent de peau & prennent des aîles ; dans cet état ils sont d'un blanc d'ivoire qui brunit dans l'espace de cinq à six heures, & l'insecte reprend sa premiere couleur.
On rencontre assez souvent une autre espece de ravets, qu'on nomme kakerlats ; ceux-ci sont beaucoup plus gros que les précédens, leur couleur est d'un vilain gris, ils sont hideux à voir, volent pesamment & répandent une odeur très-forte & très-dégoûtante.
Ces insectes se trouvent en grand nombre dans les maisons, ils se fourrent par-tout, dans les jointures des maisons, derriere les meubles, & même dans les armoires où ils rongent, gâtent & infectent tout ce qu'ils touchent.
Il y a encore d'autres petits ravets qui ne sont guere plus gros que des mouches à miel, ils ont les aîles pointues par leurs extrêmités, un peu transparentes & d'une couleur olivâtre : cette espece est fort commune à la côte de Guinée d'où elle a été transportée en Amérique par les vaisseaux qui font la traite des negres. M. LE ROMAIN.

Morsure de vipère

De Lusignan, 12 Avril.
Le 6 de ce mois, une servante du Château de Marconais, paroisse de Sanxay, se baissant pour se placer dans un banc de lavandiere, sur la chaussée d'un étant, se sentit vivement piquée à la cuisse, & s'étant relevée avec précipitation, elle ne douta point que ce ne fût par une assez grôsse vipere qu'elle aperçut rentrant dans un trou à côté d'elle. Cette fille étoit alors dans une situation propre à lui faire craindre davantage les suites de cet accident. Revenue au Château toute éfrayée, elle n'osa cependant d'abord par pudeur en parler, mais bientôt une enflure générale & rapide annonçant l'effet du venin, elle tombe sans connoissance & on la croit sur le point de perdre la vie, elle reçoit les secours spirituels. Le sieur Besard, Chirurgien, à Sanxay, averti, se rend avec son empressement ordinaire dès qu'il est question d'être utile ; il frote abondament d'huile d'olive la partie blessée, & fait prendre à la malade une potion de six grôs de quinquina, & autant de sel d'ammoniac infusés dans une chopine de vin blanc, mesure de Paris, en trois doses égale, de deux heures en deux heures. Ce remede excita une sueur considérable, elle mouilla douze chemises ; & huit heures après l'accident, elle étoit parfaitement guérie. Tout Sanxay, M., vous attestera ce fait, qui s'est passé sous mes ieux. Le succès rapide de cette recette simple doit être publié. Je vous prie de l'annoncer, parce que je connois votre zele pour tout ce qui peut intéresser l'humanité ; je saisis en même temps l'occasion de rendre justice à la vigilance & au désintéressement avec lesquels le sieur Besard se porte dans toutes les circonstances ou les secours de son état peuvent être nécessaires. Il en a donné & en donne chaque jour les preuves les plus distinguées, dans l'espece de maladie épidémique qui a affligé les paroisses de Sanxay, Cursay, St-Germeir, Sesde & les Forges, où elle n'est pas tout-à fait cessée. La conduite de ce Chirurgien mérite vraiment les éloges & une récompense, (Signé, de Monfrault, Subdélégué.)
Affiches du Poitou, n° 17, du 23 Avril 1778, page 79

Le veau à trois yeux.

De Partenay, 2 Avril.
Il est né, il a y a environ 20 jours, chez le nommé Bonnin, Colon de la métairie de la Petite Motte, en la paroisse de St Aubin-le Clou, à environ 1 lieue de cette Villle, un veau qui a trois ieux, c'est-à-dire, deux ieux naturels, à la place ordinaire, bien sains, bien clairs, bien conformés, & un troisieme au milieu du front, entre les deux naturels, un peu du côté droit, & dans un sens différent, c'est-à-dire, de haut en bas, au lieu que les deux naturels sont horizontalement : cependant il ne faut pas dire absolument que c'est un troisieme oeil, car il n'a ni blanc, ni crystallin ; ce n'est qu'une cavité, de la forme de celle qui contient l'œil, & qui est entourée de cils & de paupieres, comme les ieux naturels. Ces cils & ces paupieres suivent le même mouvement chaque fois qu'il remue ceux des deux ieux naturels. Il paroit cligner également. Il a au dessus de ce simulacre d'œil une petite tumeur de la grôsseur d'un œuf de poule, dans laquelle on aperçoit du mouvement chaque fois qu'il cligne. Je me suis assuré de cette circonstance en y touchant ; m'étant transporté exprès sur le lieu pour voir ce phénomene, d'après ce que j'en avois appris, pour satisfaire ma curiosité & vous en faire part. On croit, & cela est vraisemblable, que cette tumeur contient un globe, faisant le troisieme œil couvert ; on pouroit, pour en juger, faire une légere incision. L'indication de ce troisieme œil représente donc seulement l'emplacement d'un œil qu'on auroit arraché de sa cavité. C'est encore une bizârerie de la nature, que les curieux pouront être flatés de connoître. Du reste, cet animal est bien fait, bien constitué, & promet de former un jour un joli bœuf. Les paupieres du 3e œil sont un peu moins longues que celles des deux autres. Sa taille totale, lorsque je le vis il y a 3 jours, étoit de deux pieds en hauteur, & de 28 pouces en longueur.
Affiches du Poitou, n° 16, du 20 Avril 1780, page 63

LETTRE A L'AUTEUR DES AFFICHES.

Vous desirez, M., des renseignements sur la découverte que M. le Marquis de Cerzé vient de faire dans sa Terre de la Bonardeliere, près Civray. Pour pouvoir vous en donner qui fussent exacts, je me suis transporté à la Carriere ; j'y ai vu une quantité de blocs de marbre, de différentes especes, dont les uns sont d'une seule couleur, blanche ou grise, car il y a de ces deux especes ; les autres sont de couleurs variées & mêlées, comme jaune, bleu & rouge-pâle. Il y en a déjà un très-grand nombre de tirés, qui n'attendent que la main d'un ouvrier habile, pour être mis en œuvre ; mais cet ouvrier manque. M. de Cerzé en desire ardemment, & ne sait où le prendre. Vous pourriez, en parlant de cette découverte, exciter ceux qui en connoitront, à indiquer leurs noms & leurs demeures. M. de Cerzé en demanderoit ensuite le nombre qui lui seroit nécessaire. Il veut embellir & aggrandir son Château ; ils y trouveroient de l'ouvrage pour long-temps. Cette Carriere est placée sur la pente d'une Colline, dont la chaîne se prolonge assez loin, & qui renferme vraisemblablement du Marbre dans toute sa longueur. Le commencement de la Carriere n'a présenté d'abord que des couches ou bancs de pierre blanche, mais qui avoit une singularité remarquabl ; c'est que dans tous les endroits où elle se fendoit par quartiers ou feuilles, on y trouvoit la représentation d'une petite plante ou arbrisseau, semblable au Cypriès, ou plutôt, telle qu'on en voit sur les Agathes arborisées. Cette même plante se trouve également peinte dans les blocs de marbre. Je vous envoie un échantillon de l'une & de l'autre. Le marbre paroit susceptible d'un beau poli ; le morceau que je vous envoie ne l'est qu'imparfaitement, parce qu'il ne l'a été qu'avec un couteau & un morceau de bouteille. Si vous mouillez le côté qui l'est moins, l'arborisation paroîtra beaucoup mieux. C'est une des moins parfaites, & une des moindres variétés du marbre de cette carriere. Il se trouve entre les couches de pierre & de marbre, une terre glaise de différentes couleurs, dont je vous envoie aussi un échantillon, avec un morceau de mine, qui paroit être de fer ; & un autre morceau qui paroit être un amas de coquillages cristalisés ; on en trouve quelques-uns de pétrifiés. C'est peut-être une espece de talc.
Cette découverte est donc en effet précieuse ; mais il est à présumer que plus on creusera, & plus elle deviendra intéressante. M. Valmont de Bomare, dans son Dictionnaire d'Histoire Naturelle, distingue trois sortes de marbres : celui d'une seule couleur, marmor unicolor ; le marbre panaché ou mêlangé, marmor variagatum, le marbre figuré, marmor opacum figuratum. Tels sont dans cette derniere espece les marbres de Hesse & de Florence, sur lesquels on remarque, dit M. de Bomare, des apparences d'Arbrisseaux, Esquisses de Villes, de Châteaux, de Montagnes, de Lointains, &c.
On peut donc dire que la carrière de la Bonardeliere, renferme la premiere et la troisieme espece de marbre, distinguées par M. de Bomare, & plus particuliérement celle qui ressemble aux marbres de Hesse & de Florence, puisqu'on y apperçoit la majeure partie des singularités qu'ils présentent. Je trouvai à la Carriere deux enfants de M. de Cerzé, l'aîné & le Chevalier ; cette aîné ainsi que M. son pere, dessine très-agréablement. Ils nous conduisirent au Château, où ils nous montrerent des échantillons des différentes variétés de ce marbre, qu'ils avoient eux-mêmes commencés à travailler. Tout ceci étoit étendu dans le Salon & mêmé avec des instruments de musique, & des morceaux de dessein, dont l'un représente un Temple, où les regles de la perspective ou de l'optique, ont été si bien observées, que l'on distingue parfaitement la voûte & les différents rangs de colonnes. Ce Salon paroit être celui des Arts réunis ; j'y vis un morceau de marbre, sur lequel on apperçoit la figure d'un vieillard, on le distingue parfaitement, il paroit être enveloppé dans un manteau, & sortir d'un nuage ; des cheveux gris un peu courts ; une barbe blanche un peu longue, ces traits achevent de le faire distinguer. Ce morceau est d'environ deux pieds de long, sur un pied de large ; le fond est d'un jaune varié, & le tout est surmonté de quatre pommes d'un bleu foncé. Je vis aussi un petit morceau sur lequel on reconnoît la figure d'un Christ, mais moins parfaitement que celle du vieillard. P.S. Depuis ma lettre écrire, je me suis procuré deux autres morceaux de marbre, que je joins au premier.
ADP, n° 19, du 13 mai 1773, page 73
Commentaire : Techniquement, dans les terrains sédimentaires du Civraisien, il ne peut pas s'agir de marbre, qui est une roche métamorphique. On doit avoir à faire à un calcaire très fin et très dur, du Jurassique. Le correspondant a bien décrit les dendrites, minéralisations généralement d'oxyde de manganèse, en forme d'arborescences.