L'Eglise se basait sur l'ancêtre commun.
Par exemple les f/s sont de degré 1, les cg de degré 2, les cig de degré 3, etc.
Donc le 4è degré de consanguinité concernait des cousins remués de germain (enfants des cig).
La dispense pour un mariage de 4è degré pouvait être obtenue à l'évêché, ainsi que celle du 3è degré si l'évêque en avait obtenu le pouvoir de Rome. Par contre une dispense pour un mariage entre cg (2è degré) devait obligatoirement passer par le Vatican. Ces dispenses étaient généralement obtenues avec d’autant plus de facilité que l'âge des fiancés était avancé et surtout que leur difficulté à trouver un conjoint dans un milieu et un rayon géographiquement acceptables était réelle.
La logique de l'Eglise catholique visait à empêcher le mariage lorsque l'affinité spirituelle qui liait 2 personnes était trop étroite (parrain/filleule, veuf avec la soeur de sa feue épouse, etc). Mais l'Eglise craignait aussi des risques de malformations congénitales dues à une consanguinité trop proche. Les développements actuels de la génétique montrent que l'évaluation de ces risques-là était exagérée; c'est pourquoi d'ailleurs le mariage entre cg, bien que déconseillé, n'est pas interdit par le Code civil.
Le Code civil a une logique surtout fiscale (!) puisqu'il s'agit, notamment en matière de droits de succession, de mesurer l'éloignement du testateur à ses héritiers.
On parle d’ailleurs de « degré de parenté » et non pas de consanguinité.
Le Code civil compte le nombre de "ficelles" qu'il faut dessiner sur un arbre pour relier 2 personnes.
Des f/s sont reliés par leurs parents donc c'est 1+1 =2, des cg doivent monter chacun de 2 crans pour atteindre des grands-parents communs, donc 2+2=4. Ainsi pour un oncle et sa nièce, le degré de parenté est de 1+2=3.
Pour le généalogiste rien ne l’empêche d’être plus précis.
Par exemple si X et Y ont une parenté 3/4, on comprendra aisément moyennant un petit dessin, que X est le cig du père ou de la mère de Y.