Myriam Rocher nous propose une chanson canadienne...

Mes Aïeux
Dégénérations
Ton arrière-arrière-grand-père, il a défriché la terre
Ton arrière-grand-père, il a labouré la terre
Et pis ton grand-père a rentabilisé la terre
Pis ton père, il l'a vendue pour devenir fonctionnaire

La fréquence des accouchements gémellaires en France

La triple influence de la biologie, de la médecine et des comportements familiaux

Gilles PISON(*) et Nadège COUVERT(*)

La dimension biologique des phénomènes observés par les démographes peut parfois paraître déterminante voire exclusive. Dans certains cas pourtant, l’influence des comportements individuels et sociaux est décisive. Gilles PISON et Nadège COUVERT en font ici une belle démonstration, en s’appuyant sur des séries longues de données. La proportion des naissances gémellaires n’a cessé de varier en France depuis au moins le XVIIIe siècle, sous l’influence de l’évolution de l’âge à la maternité, des guerres, de la limitation volontaire de la fécondité ou, plus récemment, de la lutte contre la stérilité. Pour ne citer que l’un des résultats remarquables livrés ici par les auteurs, les traitements médicaux destinés à favoriser la grossesse seraient responsables des deux tiers de la hausse de la gémellité enregistrée depuis une trentaine d’années, dont la proportion est passée de 0,9 % à 1,5 % des accouchements.

On ne saurait trop le répéter, la débauche est la source d'une infinité de crimes. Dans beaucoup de cas, on pourrait la considérer comme le premier échelon de l'échafaud. Tel qui finit par souiller sa vie de forfaits a souvent commencé par céder sans réflexion à un penchant criminel. Le fait suivant fournit un exemple de plus de cette triste vérité.
François Moinot, journalier de la paroisse de Saint-Romain, sénéchaussée de Civray, vivait en très-bonne intelligence avec sa femme. Son travail et celui de sa femme suffisaient à leur subsistance et à celle de leurs enfans. En un mot, cette famille jouissait de tout le bonheur que l'on peut trouver dans une condition honnête et laborieuse. Ce bonheur pouvait se prolonger jusqu'au terme de la carrière des deux époux, si Moinot n'eût pas cédé aux aveugles transports d'une passion criminelle qui devait l'entraîner bientôt au forfait le plus épouvantable.

Le « Rampeau », ou « Rampault » était autrefois très pratiqué en Poitou. A Romagne on y jouait encore dans les années 1950. Le nom de « Champ du rampault » où se pratiquait ce jeu figure déjà sur le cadastre du XIXè siècle. A Vublon, le champ en face de Malfourné porte également ce nom.
On y joue le plus souvent sur un terrain en terre battue. Le jeu consiste à abattre 3 quilles situées à une quinzaine de mètres. Ces quilles sont placées directement sur la terre battue ou sur un plancher enterré au niveau du sol, long de 4 mètres et d’environ 30 centimètres de large appelé « pose ». A gauche, tout le long de la « pose », est disposé un mur en planches haut de 80 centimètres environ. Au début du mur, côté « pose » est planté un piquet dont le but est de compliquer le jeu car, pour l’éviter, il faut lancer la boule avec un mouvement tournant de la main afin de lui donner de l’effet. Ce piquet qui figure dans le « rampeau » joué dans la région de Romagne n’existe pas toujours.