Voulême, BMS-1767-1778, p. 48

« L'an 1773 et le 18 février, le corps de François Luquiau, domestique de Jean Chevallier meunier à Roche-sous-Nieuil, trouvé noyé vis-à-vis le pré de la Fond de cette paroisse, comme il m'a paru par l'extrait du procès verbal de levée de cadavre faite par devant M. le lieutenant criminel de la sénéchaussée de Civray le dix huit février, signé L'Evoille, par lequel il ordonne qu'il sera fait mention dans l'acte de sépulture que ledit Luquiau est noyé dès le 17 janvier dernier, a été inhumé dans le cimetière de cette paroisse par moi prêtre soussigné Touzalin, desservant de Voulême. »

Si le « pré de la Fond » cité dans le texte est le « pré de la Fontaine » du cadastre napoléonien, le corps aurait parcouru environ 600 m depuis le moulin de Roche, en un mois.

 

 

 

Marnes N 1793- AN X vues 18 et 19
on peut lire entre des actes de naissance à la fin de l'année 1794

marnes chanson

Belle Suzon que fais tu là seulette
sur le gazon je veux faire ton bonheur
accorde moi sur la plaisante herbette
le doux plaisir de posséder ton tra deri dera la la
le doux plaisir de posséder ton cœur
Je n'entends pas monsieur votre langage

Linazay BMS - 1687-1714 - vue 108

linazay

Me Pierre Jacquemain notaire à Lathus année 1679, AD86 (vue 65) Le 01-09-1679


« Jay maistre chirurgien du roy et lieutenant des chirurgiens de la ville de Montmorillon et son resort certifié a tous quil apartiendra que ce jourdhuy premier septembre mil six cent soixante et dix neuf ; je me suis transporté chez maistre Mathurin Jacquemain au bourg de Lathus par luy requis pour voir et visiter maistre André Lepage marchand agé de trante deux à trante trois ans ou environ auquel jay remarqué une disposition à une sequinansie ce qui ma obligé de le saigner apres quoy jay remarqué une suitte d’icelle sequinansie et a cet effet jay esté obligé de reiterer la saignée vü les accidens qui me paroissoient ; item apres iclle sequinansie est survenu appopléxie ; qui a faict privation non seulement de tous les accidens dicelle sequinansie mais renflement et suffocation des conduits naturels ce qui a faict privation de sa vie ; en foy de quoy jay signé si mis »
JACQUEMAIN

« Je certifie contenu estre veritable apres mestre transporté chez Me Mathurin Jacquemain veu le susnommé estre décédé des maladies cy esnoncées fait comme dessus ce premier jour de septembre mil six cent soixante et dix neuf en foy de quoy jay signé et si mis »
J. Gasnon

« André Lepage natif de Chatelerault » (au dos)

Nota : "Je n’ai pas réuni le staff, mais Séquinansie semble être comme l’exquinansie, un étouffement par œdème laryngé. Ici il s’aggrave rapidement. Peut-être fait-il une diphtérie ?" (Gloria Godard)

Nota bis (du transcripteur - Thierry Peronnet)  : "ouf il n'est pas mort des suites des saignées"

SAINT-SAUVANT NMD 1794-1796 p.150-151/152

Attention, âmes sensibles s’abstenir (j’aimerais bien la prochaine fois vous trouver un acte moins...tragique !)

“Aujourd’hui premier jour complémentaire de l’an quatre de la République française une et indivisible, sur les six heures du soir, ont comparu à la maison commune et devant nous agent municipal les citoyens Jean Funé tailleur d’habits âgé de quarante six ans, Daniel Funé cultivateur âgé de quarante un ans domiciliés au Grand Breuil commune de Rouillé, lesquels nous ont déclaré que Louis Funé leur frère âgé de quarante neuf ans cultivateur au village de Sairé en cette commune est mort ce jourdhuy sur les cinq heures du soir du genre de mort spécifié au procès-verbal dont la teneur suit :

Le 3 octobre 1791 : décès d'une prénommée Françoise, fille d'une "négresse libre" issue de Saint Domingue

Bonnes - BMS 1783-1791 - page 118

L’an mil sept cent quatre vingt onze et le quatrième jour du mois d’octobre à été inhumé dans le cimetière de cette paroisse, Le corps de dèffunte françoise agée de trente quatre ans, décédée d’hier dans la Communion de Léglise, au château de Loubressay sur cette paroisse, fille naturelle d’un père inconnu, et de marie jeanne négresse libre, de la paroisse de St pierre de Larchahaye1 îsle et côte de Saint Domingue. ont assisté à ses funérailles jean tranchand garde de Loubressay, jean manceau jardinier et Sylvine Bernard femme de charles Boucquin ; françois Roy et maurice Roy Sacristains, joseph Dion, andré antigny et autres qui ont déclaré ne sçavoir signer de ce interpellés, fors2 les soussignés.
J. Tranchant François Roy Maurice Roy Desmeurs Curé de Bonnes

1 : Il existe encore l’arrondissement d’Arcahaie à Haïti, le long de la côte au nord de la commune de Cabaret
2 : sauf

Civray – BMS – 1777-1779, p. 107.
L'an mil sept cent soixante dix neuf, le vingt cinq du mois de novembre, le corps de Louis Bourdon, établi par son congé Jean Baptiste Bourdon, dit Bourdon, soldat au régiment de Poitou, compagnie de […], âgé de vingt cinq ans, décédé de hier chez Jacques Bourdon son père, cardeur, où il demeurait par congé de semestre, a été inhumé au cimetière de cette paroisse, nonobstant qu'il ne se soit pas écoulé vingt quatre heures du moment de son dècès, à cause de la trop grande putréfaction qui ne pouvait manquer devenir nuisible, ainsi qu'il nous a apparu par le certificat de Me. Serph, chirurgien en date de ce jour, ainsi signé Serph chirurgien. Le dit enterrement fait en présence de Jacques Bourdon son père et de Pierre Maignen, tous les deux de cette paroisse, qui se sont avec nous soussignés, approuvé six mots en interligne – Signatures P. Maignen, Houdart, vic. de Civray, Bourdon.

PROCURATION des
BOUTONNIERS PASSEMENTIERS
et GARNISSEURS de CHAPEAUX

Sachent tous que aujourdhuy du droict de la court
du sel estabky aulx contrats a Poict(ier)s pour le Toy nostre
sire ont estes pr(esen)ts et personnellEments establicts
en droict et dhuement soubzmis comme en vray juges
Loys DELACOMBE Nicollas GIRARD Pierre DAVY
Helye CIMETTIERE Jehan DELACOURT Anguilbert DEMARNEF
David DAVY Fran(çoy)s TURPAULT Jehan PICOT marchand
boutonnier passementier et garnisseur de chapeaux
de la relligion refformee de ceste ville de Poict(ier)s

(j’ai fait quelques corrections d’orthographe pour que la lecture soit plus agréable)
Le vendredi 22e mars 1641, sur les 8 heures du soir, fut pendue et estranglée, à la place, après avoir fait amande honorable devant la porte de l’église Nostre Dame la Grande, et trainée sur une clie, Massée Belalé, veuve en première noces de Pierre Dehays, cierger, et en seconde de ... Léger, pour avoir fait assassiner ledit Léger dès le mois d’aoust 1630, elle estant hors la ville chez sa mère qu’elle gouvernait au lit de la mort, ce qu’elle pensait qui la couvrirait toujours ; mais enfin, par la permission de Dieu, elle a estée convainque de l’avoir fait faire par le nommé Pépin, chaussetier, et Marie Dehais, non encore femme dudit Pépin et fille de ladite Bellalé, avec aultres leurs adérans ; lesquels, une nuit qu’il dormait, l’assomèrent à coups de marteau et l’estranglèrent,